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Oraux d'Admissions#2 : Étude d’une situation nécessitant l'intervention du PsyEN

Dernière mise à jour : 29 avr. 2020


Avant d'entamer la lecture de ce nouvel article, je vous conseille de lire en amont le précédent Oraux D'Admissions#1 qui vous donnera des premiers conseils sur la posture à tenir valables pour ces deux épreuves orales.


Vous êtes prêts ? C'est parti !


Le candidat est amené pour cette seconde épreuve orale à réfléchir à partir d'une situation qui lui sera présentée et de répondre à la question posée en exposant des actions concrètes qu'un PsyEN peut mettre en oeuvre pour apporter son expertise face à la situation d'un élève qui pose question à l'équipe pédagogique.


Nous essayerons d'être exhaustifs sur les conseils à prendre en compte pour surmonter cette évaluation avec recul et confiance.




En quoi consiste l'épreuve ?

Intitulée "Étude d’une situation individuelle nécessitant une intervention du psychologue de l’éducation nationale", cette épreuve orale dure environ 2h30.


Soit 1h30 de préparation et 1 h d'échange avec le jury (20 min d'exposé et 40 minutes de questions).

Le jury est composé de 2 personnes en moyenne voir 3 avec :


  • pour les EDA : un PsyEn titulaire, d'un IEN ( inspecteur de circonscription), un médecin scolaire, un professeur-rechercheur dans le domaine des sciences humaines ou un référent ASH de circonscription.


  • Pour les EDO : un PsyEN titulaire, d'un directeur de CIO, un proviseur/principal d'un établissement, un professeur-chercheur ou un référent ASH rattaché au 2nd degré.

Le jour J, les candidats EDA et EDO sont séparés de facto.


Il sont ensuite divisés en différents groupes de passage composés de 10 à 15 personnes. Installés dans une salle, ils recevront (pour le groupe entier) une situation particulière souvent inspirée de cas réels de terrain. Le candidat va donc réfléchir à son argumentaire à partir des questions ciblées qu'ils lui seront indiqués sur le document.


Voici le descriptif fourni par le site Education.Gouv :


Dans la spécialité choisie, le candidat expose au jury, à partir d’une situation individuelle, son analyse et sa réflexion sur les modalités d’action susceptibles d’être mise en œuvre afin d’apporter une réponse à la question posée.
Le sujet, tiré au sort par le candidat, comporte des questions conduisant le candidat à formuler différentes hypothèses. Pendant le temps de préparation de l’épreuve, le candidat peut, si le sujet l’impose, disposer d’un ordinateur connecté à l’internet lui permettant une recherche personnelle.
L’épreuve doit permettre au jury d’apprécier l’aptitude du candidat au dialogue, à proposer des réponses argumentées et à manifester un recul critique.

Qu'est ce qu'on attend concrètement du candidat à l'oral ?

En relisant attentivement le description, on comprend bien que le but ici est que le candidat se mette dans la peau d'un futur psychologue de l'éducation nationale en exercice. La situation présente se veut être un exercice qui le mette en condition réelle tel qu'un PsyEn peut être interpeller sur le terrain, à la fois dans l'urgence ou lors d'une concertation posée avec ses collègues.

Les questions directes et ciblées sont là pour pointer la demande explicite que les professeurs, de la famille ou des collègues du RASED peuvent formuler auprès du PsyEN afin de statuer sur les actions à venir face à un élève en difficulté à l'école.


Ce qui sera évaluer est la capacité d'adaptation, la prise de recul, l'éthique professionnelle, la prise en compte de la réalité du terrain, les actions pertinentes du futur PsyEn que le jury percevra en face de lui.



On peut donc attendre du candidat :


  • Qu'il ne passe pas trop de temps à raconter l'énoncé à traiter. Le jury sait à l'avance de quel étude de cas vous aviez eu à traiter. Le but n'est pas de perdre du temps à paraphraser. Les candidats doivent plus proposer une synthèse courte et personnelle de ce qu'ils ont compris de la situation exposée. L'évaluation se porte sur les solutions concrètes pour débloquer la situation de l'élève.


  • Qu'il présente son argumentaire de manière structuré et fluide dans le débit de parole, en évitant les redondances, en faisant preuve de sincérité et d'humilité en prenant en compte les remarques du jury et en n'étant le moins déstabiliser par les questions. Il faut éviter de lire ses notes également.


  • Qu'il connaisse par cœur le référentiel des missions des PsyEN. Très souvent oublié lors de la préparation du concours, ceci peut vous faire défaut dans cette épreuve si vous n'avez pas pris le temps de vous l'approprier. De plus, le jury peut vous demander d'expliciter l'une des actions issues de ces référentiels pour contre-argumenter votre analyse ou au contraire pour vous demander de la justifier via les références institutionnelles.


  • Qu'il connaisse le fonctionnement les principaux outils psychométriques. Qu'il sache interpréter les données cliniques et chiffrées, décrit le contenu de certaines subtests et à qu'est ce qui est évalué. L'étude de cas peut contenir un paragraphe détaillant les conclusions d'un bilan psychologie. La diagnostic d'une situation ainsi que les actions à préconiser passent par une lecture fiable du psychologue sur les compétences cognitives de l'enfant ou l'adolescent. Les principaux à connaître restent l'incontournable WISC V, la NEMI-II, le K-ABC II, la Figure de Rey, les épreuves piagétiennes et la WPPI IV.


  • Qu'il maîtrise les différents plans d'actions pour les élèves à besoins particuliers tels que les PPS, PAP, PAP et PPRE et les demandes possibles pour les familles auprès de la MDPH en terme d'adaptation pédagogiques et soins extérieurs ( dispositif ULIS, soins CMPP...etc).


  • Qu'il possède des connaissances en psychologie sociale et particulièrement sur les recherches autour du multiculturalisme. Certaines études de cas appellent indirectement à ces questions culturels et il est apprécié du jury de pouvoir évoquer des réflexions sur ce sujet.


  • Qu'il sache expliquer et illustrer les différents troubles des apprentissages et les particularités développementales chez l'enfant et l'adolescent tels que les troubles Dys, les TDA avec ou sans hyperactivité, les HPI, les TSA etc...


  • Qu'il puisse penser à la dimension collective de la psychologie en milieu scolaire. Le PsyEn seul ne peut pas poser de diagnostic, ni acter seul les actions à entamer. Le candidat doit être capable de situer le rôle de chaque collègue et de mettre en avant le collectif dans ses arguments en s'appuyant sur les référentiels institutionnels.


  • Qu'il soit à jour au niveau des réformes éducatives récentes ou en cours de validation. Tout en gardant son principe de neutralité, le candidat doit pouvoir mettre en perspective les missions du PsyEn dans des nouveaux cadres d'actions qui peuvent remettre en question ses propres principes et fonctionnements professionnels.



Exemples de sujets données entre 2017-2018

Les sujets ci-contre n'ont pas la prétention d'être les exemples parfaits de ce qui vous seront présenter le Jour-J aussi bien sur le fond et la forme .  Ils sont là à titre d'indication (donc valable l'année où ils ont été proposés) afin d'aider les candidats à mieux appréhender l'épreuve. 


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